Depuis que j’ai lu « Wild » de Cheryl Strayed, je rêve de me lancer sur le Pacific Crest Trail. Franchement, 4 265 km à pied, ça fait peur, mais quelle aventure ! Imaginez : partir de la frontière mexicaine pour arriver au Canada, en suivant la crête où l’eau choisit son destin entre Pacifique et Atlantique. C’est ça, le véritable esprit américain de la conquête !
Vous vous demandez pourquoi ce sentier porte le nom de « Pacific Crest Trail » ? C’est simple : on marche littéralement sur la ligne de partage des eaux de la chaîne côtière du Pacifique. D’un côté, chaque goutte va finir dans l’océan Pacifique, de l’autre, elle prendra le chemin inverse. Plutôt poétique, non ?
Ce qui m’attire le plus dans cette aventure, c’est la promesse de paysages à couper le souffle. On parle du Crater Lake, ce lac d’un bleu incroyable, ou encore du mont Whitney, le point culminant de notre périple. Mais au-delà des cartes postales, c’est le défi personnel qui me fascine. Comme le disent de nombreux randonneurs en 2025, le PCT permet de « trouver son pourquoi » à travers l’endurance et la solitude.
Mon itinéraire de rêve : trois états, une vie transformée
Alors, comment ça se passe concrètement ? Le PCT traverse trois États magnifiques : la Californie, l’Oregon et Washington. On commence généralement à la frontière mexicaine en avril, pourquoi ? Parce que les températures en Californie sont encore supportables et qu’on a toutes les chances d’arriver au Canada avant les premières neiges.

Chaque année, environ 300 aventuriers se lancent dans ce défi fou. On les appelle les « thru-hikers ». Mais attention, ce n’est pas une promenade de santé ! Seuls 180 d’entre eux atteignent la frontière canadienne. L’aventure dure entre 4 et 6 mois, avec une moyenne de 32 km par jour. Personnellement, je me vois plutôt faire 25 km par jour pour profiter du paysage… et de mes pauses café !
La météo : notre meilleure amie et pire ennemie
Ah, la météo sur le PCT ! C’est un véritable défi. Imaginez : dans la matinée en Californie du Sud, on peut avoir jusqu’à 40°C, et la nuit, les températures chutent à 0°C. C’est ce contraste qui rend l’aventure si intense… et si dangereuse si on n’est pas bien préparé.
En 2025, les randonneurs ont fait face à un enneigement historique sur certaines sections du sentier, rendant la navigation encore plus complexe et exigeante.
Les étapes sans ravitaillement durent généralement 4 jours. Il faut parfois faire des détours énormes pour trouver de l’eau ou de la nourriture. Certains marcheurs font du stop, d’autres préfèrent rester sur le sentier. Mais en cas de problème médical, pas le choix : il faut sortir du trail pour trouver de l’aide.
Heureusement, il existe des « Trail Angels », ces bénévoles incroyables qui aident les randonneurs. Ils laissent parfois des « Trail Magics » sur le chemin : des sodas frais, des gâteaux, voire même des barbecues improvisés. C’est ces gestes de gentillesse qui rendent l’expérience humaine et inoubliable.
Prêt à relever le défi ?
Franchement, est-ce que je suis prêt pour ça ? Chaque jour qui passe, la réponse est plus claire. Le PCT n’est pas juste une randonnée, c’est une transformation personnelle. Comme le disent ceux qui l’ont terminé, on ne revient jamais le même de cette aventure.
Si vous voulez en savoir plus sur la préparation Pacific Crest Trail, n’hésitez pas à consulter notre guide complet. Et pour découvrir d’autres merveilles américaines, notre guide voyage États-Unis regorge d’idées inspirantes.
Alors, qui sait ? Peut-être qu’un jour, on se croisera sur le sentier. En attendant, je continue de rêver en regardant cette carte… et en faisant mes gammes dans les montagnes de l’Isère !
