Le jour des morts, est une célébration qui représente l’unité entre la vie et la mort. Il met l’accent sur la mort comme faisant partie du cycle de la vie et est né de la fusion de la fête catholique de la Toussaint (un jour pour se souvenir des morts avec la prière) et des rituels indiens de la mort.
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Calavera Catrina et ses acolytes
Ce sont les explosions des squelettes les plus choquantes. En pétales de fleurs sur le parvis des chapelles et des espaces ouverts, en papier ou en carton accrochés comme des ornements grotesques, constitués de mannequins de fragiles créatures vivantes et osseuses, ils sont tout autour et rehaussent d’une certaine grandeur, les trames, les marchés et les devantures de magasin.
Rejoints par des couronnes de tons ocre et de diverses offrandes, ils se glissaient clandestinement dans la scène de tous les jours, possédant l’espace visuel à la manière des films de sang et de tripes. Personnage de l’au-delà mexicain, la Catrina, exceptionnellement chic et délicieuse, qui, par son attrait mélancolique, charme toute personne qui pose son regard sur elle.
Introduit en 1910, certains créditent son entrée au monde à la plume de l’artiste visuel José Guadalupe Posada, qui, avec des reflets fins et affamés, est apparu dans les os d’un squelette féminin portant des textures riches et portant une énorme casquette de plume.
Diverses origines de la célébration
Mélangeant des coutumes agnostiques vétustes avec la culture catholique jésuite apportée par les pionniers espagnols, le Jour des morts au Mexique est sans aucun doute une nécessité absolue dans cette culture aux multiples facettes.
Avant l’entrée des pèlerins espagnols, les Aztèques ont officiellement salué leur passage dans deux célébrations remarquables : Miccaihuitontli pour les jeunes et Hueymiccalhuitl pour les adultes. Miccaihuitontli a été félicité vingt jours avant Hueymiccalhuitl en août et a concouru avec le début du xócotl moissonnant, un arbre dont l’écorce a été évacuée et les fleurs ont éclairé pendant vingt jours.
Les Aztèques ont également stocké des contributions pour rendre hommage aux disparus et à la déesse Mictecacihuatl, femme de la mort. La colonisation espagnole, emportant avec elle le Toussaint, déplaça ces fêtes aux 1er et 2 novembre.
Cinq destinations pour célébrer la fête des morts au Mexique.
La fête de la mort ou Día de los Muertos en espagnol est fêtée dans l’ensemble du pays, mais cinq villes émergent pour leur méthode particulière de considérer leurs morts: Lago de Pátzucaro dans la province de Michoácan, où les festivals sont parmi les plus remarquables.
C’est dans la ville de Jarácuaro, le sanctuaire de San Pedro et la Capilla de la Natividad que se déroulent les rituels les plus merveilleux. Contributions, gastronomie et coutumes Huehue sont à l’honneur. A Tzintzuntzan, il est concevable de regarder une représentation d’uarhucua, un jeu pré-hispanique comprenant un ballon gonflable enflammé.
Huaquechula dans la province de Puebla, connue pour ses lieux sacrés étonnants dont le style élaboré est une combinaison des coutumes indigènes de la région et celles du Jeudi Saint, en apportant aux tables sacrificielles une prédominante couleur blanche. Le défilé, sur les chemins des fleurs, destiné à rendre hommage aux morts et rapporté par les carillons du sanctuaire le 1er novembre en début de soirée et l’achèvement au coucher du soleil sont également une scène à ne pas rater.
Vous l’aurez donc compris, séjourner au Mexique est un doux mélange entre culture et tradition mais aussi de somptueux paysages. Le Mexique est également reconnu pour le côté chaleureux des mexicains. Ils sont toujours très enthousiastes pour partager et faire découvrir leur pays. Pourquoi ne feriez-vous pas du Mexique votre prochaine destination ?